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En attendant la suite ...

Un petit texte pour ceux qui voudraient en savoir plus :)

Spirou

Acte I scène 2 : Un homme entre. Arrêtons l'action. Prenons plutôt une femme. Un enfant. Un ado. Un noir. Un blanc. Un jaune ou un rouge. Bref, prenons une personne.Une personne lambda comme vous, eux, nous ou moi. Cette personne entre mais pas n'importe où. Elle entre dans un ascenseur. L'ascenseur est comme tous les ascenseurs à quelques détails près. Il n'est pas morose, neutre, hostile, froid. Il a été décoré, coloré, déguisé. Comment ? Juste suffisamment pour être méconnaissable mais nous allons trop vite. Revenons à l'acte 1 scène 0.

 

L'acte I scène 0 est la situation initiale et celle-ci est : pourquoi je n'aime pas les ascenseurs ?

On y entre toujours avec appréhension. La sensation d'y trouver quelqu'un, d'y partager un moment serré, intime à côté d'une autre personne lambda. Lui dire « bonjour, quel étage ? » puis ...rien ou « Bonjour, vous allez bien ? » puis...rien ou « Bonjour, il fait beau aujourd'hui » puis rien … Bref, c'est le malaise.
Alors face aux gens silencieux, aux gens pas polis les gens qui boudent ou face à nous même et à nos propres défauts, la meilleure solution consiste à mettre des écouteurs et prétendre, ignorer ce qui nous entoure.

 

L'acte I scène suit la scène 0 et l'idée de trois personnes lambda, elles aussi. Le constat que l'ascenseur, moyen de locomotion le plus utilisé dans le monde ressemble à l'enfer, il est froid, il nous emprisonne. Comment rendre l'enfer plus attractif ?

Eh bien, … en cachant les flammes, en peignant Satan en rose et en lui mettant des ailes de papillon sur le dos. Si on le décore, on peut permettre de briser la glace, on peut éviter les blancs gênants. L'ascenseur en lus d'être ouvert à la convivialité devient un lieu de liberté et d'expression. Il crée du lien social.

De quoi peut on parler ? De tout de rien. Mettre des poèmes, parler d'un sujet qui nous touche et on peut espérer, j'ai bien dit espérer, qu'il se crée quelque chose. Essayons d'être concret. Les métaphores, c'est beau. Les idées, c'est beau mais concrètement, qu'est ce que vous proposez ?

Prenons un exemple. La discrimination sociale. On affiche dans l'ascenseur des titres de films ou de chansons en lien avec le sujet. On accroche des panneaux où les visiteurs peuvent mettre leurs propres références, ce que cela leur inspire. On y ajoute des dessins par-ci par-là en espérant le rendre méconnaissable. 30 minutes au four thermostat 5 et hop c'est prêt.

Reprenons l'acte I scène 2. Notre personne lambda entre dans l'ascenseur. Il appuie sur le bouton du 4ème étage et regarde autour de lui. Instantanément le voici au 4ème. La porte s'ouvre, il sort et esquisse un sourire.

L'acte I scène 2 se termine sur un détail infime mais qui en dit tant. Vivement l'acte 2 après l'entracte.

Acte I scène 2 : Un homme entre. Arrêtons l'action. Prenons plutôt une femme. Un enfant. Un ado. Un noir. Un blanc. Un jaune ou un rouge. Bref, prenons une personne.Une personne lambda comme vous, eux, nous ou moi. Cette personne entre mais pas n'importe où. Elle entre dans un ascenseur. L'ascenseur est comme tous les ascenseurs à quelques détails près. Il n'est pas morose, neutre, hostile, froid. Il a été décoré, coloré, déguisé. Comment ? Juste suffisamment pour être méconnaissable mais nous allons trop vite. Revenons à l'acte 1 scène 0.

L'acte I scène 0 est la situation initiale et celle-ci est : pourquoi je n'aime pas les ascenseurs ?

On y entre toujours avec appréhension. La sensation d'y trouver quelqu'un, d'y partager un moment serré, intime à côté d'une autre personne lambda. Lui dire « bonjour, quel étage ? » puis ...rien ou « Bonjour, vous allez bien ? » puis...rien ou « Bonjour, il fait beau aujourd'hui » puis rien … Bref, c'est le malaise.
Alors face aux gens silencieux, aux gens pas polis les gens qui boudent ou face à nous même et à nos propres défauts, la meilleure solution consiste à mettre des écouteurs et prétendre, ignorer ce qui nous entoure.